Post-structuralisme : rencontres inhabituelles entre l’artiste et l’objet
Par Margalit Berriet
« En traitant du pluralisme et des identités, le projet MdA-HAS trouve une convergence importante avec les questions posées par le projet DF et son concept de post-structuralisme – poser des questions sur la représentation de l’identité tout en retraçant les souvenirs, en construisant des récits et en essayant de trouver d’autres façons de représenter les réalités.
La représentation des formes humaines par le biais du structuralisme ou du post-structuralisme propose des rencontres inhabituelles entre l’artiste et l’objet, dans lesquelles les frontières entre le réel et l’imaginaire sont déformées et abolies. En conséquence, le potentiel artistique est révélé et renforcé par des sentiments paradoxaux de proximité et d’étrangeté.
Dans des sociétés modernes de plus en plus individualistes et existentialistes, la possibilité d’un moi unique, par opposition à la proximité de l’autre, devient relative au mécanisme même de la perception – une question de multi dimensionnalité de chacun, basée sur des impressions et des souvenirs qui renforcent la vertu de l’esprit en tant que créateur d’authenticités relatives.
Ce mécanisme fantastique et complexe contribue à la reconnaissance du pluralisme au sein de communautés multi individualistes et multi culturelles déjà éprouvées, vivant comme nous dans une communauté de plus en plus mondialisée et en constante mutation. Cette compréhension est en fait la découverte de l’autre, avec ses identités riches et plurielles. »
Extrait de l’avant-propos de Margalit Berriet
Fondatrice de Mémoire de l’Avenir
Co-Commissaire de l’exposition Itinérances de l’être
Exposition vol.1 présentée du 10 juillet au 28 août 2021
à l’espace culturel Mémoire de l’Avenir, 45-47 rue Ramponeau, Pari 20e.