La figure vectrice de vie

Par Jean René Berlioz

« A travers mes images, je ne cherche à imposer ni thématique ou courant de pensée. Le regardeur doit être libre d’interpréter mes photographies et de se les réapproprier selon sa sensibilité. Ce que je souhaite avant tout est de créer une interaction, une synergie entre l’interprète et l’image produite. A partir de ce constat, le champ des possibles s’ouvre. Il n’y a pas de grands ou de petits sujets. Tout est dans la manière de les traiter. Ainsi, un détail anecdotique peut se parer de sublime.

La figure est un élément inhérent à chacune de mes photographies, quel que soit son mode de représentation. Il n’y a rien de plus expressif à mes yeux dans la mesure où elle est vectrice de vie. Elle est un concentré d’affects, d’émotions dont nous sommes tous imprégnés. Par ailleurs, elle contrebalance la matière, inerte en soi. Pour autant, matière et vivant sont indissociables.

Un collectif artistique est forcément un cercle d’influence majeures dans la mesure où il permet à chaque artiste d’amplifier la visibilité de son travail mais aussi au regardeur d’apprécier l’évolution de la création contemporaine. Cet échange se fait principalement par l’intermédiaire de la mutualisation des processus créatifs et des efforts communs de communication. La mise en résonance des artistes peut inspirer une cohérence et une sensibilité créatrice, à l’instar du collectif DF ART PROJECT. »

Jean René Berlioz, Série Matière vibrantes, Sans titre 7 – 2015, impression pigmentaire contrecollée sur dibond, 2021, 50 cm x 70 cm.

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